« Ce qui va mal, ce n’est pas notre monde,
mais notre manière de le regarder. »

Henry Miller


Notre perception des événements conditionne notre qualité de vie.
Face à un même incident, nous choisissons de le voir sous un angle fermé ou ouvert, avec angoisse ou confiance, avec optimisme ou pessimisme, dans la colère ou l’acceptation.

Le plus souvent, le degré de gravité d’un événement réside dans l’interprétation que nous en faisons plutôt que dans les faits eux-mêmes.
Notre projection dans le futur des conséquences d’un incident est malheureusement souvent emprunte de pessimisme, de colère, de sentiment d’injustice. Nous « victimisons » spontanément, c’est une constante dans notre culture occidentale.
Et en période de crise économique, c’est encore plus flagrant, la peur est soigneusement entretenue par le système. L’homme aime jouer à se faire peur, mais au delà de certaines limites, cela devient destructeur et inhibant.

Le monde ne va pas si mal, il est en mutation, et ce qu’il deviendra, nous en sommes responsables en grande partie.
Nous construisons notre monde à travers nos pensées et à l’idée que nous nous faisons de l’avenir.
Sans verser dans l’optimisme déraisonnable, il me semble sage de regarder ce qui se passe dans notre entourage proche et de tirer vous mêmes vos propres conclusions avant de prendre pour argent comptant ce que racontent les médias.

En ce qui concerne la crise, au risque de décevoir les pessimistes, il y a beaucoup d’entreprises qui marchent bien, mais de celles là, on n’en parle jamais, on préfère s’appesantir sur le malheur plutôt que sur ce qui va bien.

Et ça nous mène où ?

Et si nous apprenions à vivres nos expériences douloureuses autrement ?
Il existe un juste milieu qui permet de tirer le meilleur parti de nos expériences qu’elles soient douloureuses ou non.
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi vous étiez confrontés à une situation difficile, qu’aviez vous à apprendre de cette expérience que vous aviez le sentiment de subir ?
En cherchant un peu, on peut vite se rendre compte que ces expériences douloureuses qui se présentent dans notre vie sont autant d’occasions d’évoluer.

Un exemple d’actualité :

La perte d’un emploi peut s’avérer catastrophique et totalement destructeur pour l’un et passé le coup de semonce, une opportunité de se réaliser ou de chercher et trouver mieux pour l’autre.
Qu’est-ce qui fait la différence ?

Notre capacité à prendre de la distance émotionnellement, à lâcher prise sur ce que nous ne contrôlons pas, à accepter.

Cette expérience peut amener certains à se poser, à prendre soin d’eux mêmes, à réfléchir sur le sens de la vie en général et de la leur en particulier, quand d’autres se réfugierons définitivement dans la colère, le sentiment d’injustice et la frustration et la peur et la « victimite » aigue que cette perte aura occasionnée.

Quand on connait la loi de l’attraction, on peut aisément imaginer de quoi sera fait le quotidien de l’un et de l’autre.
La vie est pleine de surprises et aussi de belles surprises !

Est-il juste de se priver de profiter de ce que la vie a de bon à nous offrir ?
La souffrance n’est pas nécessaire. Elle existe, mais il me semble contre nature de l’entretenir.

Nous avons des ressources insoupçonnées.
Il est essentiel de se concentrer sur son bien être dans les moments douloureux, c’est ce qui nous permet de continuer à vivre malgré tout et de surmonter avec succès les expériences difficiles tout en évoluant vers le meilleur de ce que nous sommes.

A méditer….
Agnès